Sujet : Jörg IMMENDORFF, un artiste engagé pour l'avenir de l'Art et de l'Allemagne.
Oeuvre :
Café de Flore, 1991, huile sur toile, 250x300cm, Jörg IMMENDORFF
Problématique :
En quoi l'oeuvre de Jörg IMMENDORFF est révélatrice du contexte social et politique de la ville de Berlin et de son histoire ?
I. Une oeuvre contemporaine
1. rejet des règles classiques
2. changement de but
3. une oeuvre engagée
transition : oeuvre reflet de l'artiste
II. Un artiste engagé
1. engagement avant la chute du mur
2. peinture alternative (& d'avant garde)
3. tourné vers l'avenir
transition : artiste d'avant-garde qui s'inscrit dans une époque
III. Une effervescence de cultures alternatives
1. histoire de la culture alternative
2. présence et portée de la culture alternative
3. avenir de la culture alternative (récupération)
vendredi 30 novembre 2012
dimanche 18 novembre 2012
A. R. PENCK
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| PENCK |
A. R. Penck est le pseudonyme du peintre et sculpteur allemand Ralf Winkler, né le 5 octobre 1939 à Dresde, en Allemagne.
De 1953 à 1954, Ralph Winkler suit un enseignement artistique avec Juergen Böttcher.
De 1955 à 1956, il est dessinateur à l'agence de publicité du Parti, la DEWAG (Deutsche Werbe- und Anzeigen-Gesellschaft).
Après 1956, il postule quatre fois sans succès à la Hochschule für Bildende Künste (École supérieure des beaux-arts) de Dresde et à la Hochschule für Bildende und Angewandte Künste (École supérieure d'arts) de Berlin-Est.
Certes, il n'affirme pas qu'il a été refusé à cause de son attitude politique, cependant son talent a été trouvé insuffisant. Comme il se trouve, de ce fait, dans l'impossibilité d'enseigner, il travaille donc comme conducteur de chaudières, veilleur de nuit, facteur et fait d'autres petits boulots.
En 1966, Winkler est candidat à la Verbandes bildender Künstler (Fédération des jeunes artistes), sous le nom d'emprunt A.R. Penck.
À partir de 1969, il a de plus en plus de problèmes avec les services de sûreté de l'État de la RDA : ses dessins sont censurés et saisis, son affiliation à la Verein bildender Künstler (VBK), la société d'artistes, est refusée.
En 1971, Penck fonde le groupe Lücke (« vide »), avec Wolfgang Opitz et Steffen Kuhnert (Terk), que rejoindront Peter Herrmann et Harald Gallasch.
À partir de 1973, Ralph Winkler travaille sous les pseudonymes « Mike Hammer » et « T.M. » (ou TM). Après son service militaire, en 1974, puis le prix Will-Grohmann attribué en 1975 par l'Akademie der Künste (Académie des arts) de Berlin-Ouest, la Stasi ne lui laisse que peu de répit.
Après 1977, la douane saisit les peintures de Ralph Winkler - qui étaient signées par un Y depuis 1976.
En mai 1979, des travaux et des notes de A.R. Penck sont détruits dans l'effondrement de son atelier, de sorte que le passage à l'Ouest devient inévitable : il émigre le 3 août 1980 après l'obtention d'un visa et va s'installer et vivre à Kerpen près de Cologne.
En 1981, la Goethe-Stiftung (fondation Goethe) lui attribue le prix Rembrandt à Bâle. En 1983, il visite Israël et déménage à Londres.
Il obtient, en 1985, le prix des arts de la ville d'Aix-la-Chapelle.
En 1988, il est nommé professeur de peinture à la Kunstakademie (école des beaux-arts) de Düsseldorf.
Dans sa peinture, il se sert principalement de lignes, de symboles graphiques qui rappellent la peinture rupestre, les calligraphies asiatiques et les graffitis. C'est dans les années 1970 que Penck a élaboré son style. De cette façon, avec des peintures simples et « archaïques », Penck donne une indication permettant à chaque spectateur de comprendre les peintures de sa propre façon - comme avec Verkehrsschilder ou Warenzeichen.
Dans les années 1980, Penck est considéré comme faisant partie des Nouveaux Fauves.
Sigmar POLKE
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| polke |
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| beyond the rainbow, 2007 |
Ce réalisme se rapportait au modèle de réalisme artistique connu sous le nom de 'réalisme socialiste', donc la doctrine officielle d'art de l'Union soviétique, mais il a également commenté l'art de l'incitation à la consommation, 'doctrine' du capitalisme occidental. Le côté anarchique du travail de Polke a été en grande partie influencée par son approche volatile. Son irrévérence à l'égard des techniques traditionnelles de peinture et des matériaux a établi sa réputation maintenant respectée de révolutionnaire visuel. Paganini, une expression "de la difficulté de purger les démons dunazisme" - témoin des svastikas "cachés" - est typique de la tendance de Polke à accumuler une gamme de différents médias sur une unique toile. Polke combine souvent les laques, les matériaux de ménage, la peinture, les colorants, les copies d'écran et du film transparent dans une seule pièce. Un "récit" compliqué est souvent implicite dans l'image multicouche, donnant l'effet de la projection d'une hallucination d'un rêve par une série de voiles.
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| sans titre, 1979 |
Polke a fait une série de voyages à travers le monde pendant les années 1970, photographiant au Pakistan, à Paris, à New York, en Afghanistan et au Brésil. Il a également enseigné par intermittence en Allemagne de 1970 à 1978. Il s'est alors installé à Cologne, où il continua à vivre et travailler.
En 2010, Sigmar Polke obtient le Prix Haftmann, récompense artistique la plus richement dotée en Europe (150 000 Francs suisses, soit 120 000 €), décerné par la Fondation Roswitha Haftmann, une fondation suisse, à un « artiste vivant ayant produit une œuvre de première importance. »
Peintre contemporain, Sigmar Polke est mort à l'âge de 69 ans, le 11 juin 2010.
- 1941 : Né à Oels/Schlesien, Allemagne
- 1945 : Sa famille fuit à Thüringen, Allemagne
- 1953 : Émigre à Berlin-Ouest puis s'installe à Düsseldorf, Allemagne de l'Ouest
- 1963 : Fonde “Kapitalistischen Realismus” (Réalisme capitaliste), un mouvement artistique avec Gerhard Richter et Konrad Lueg (plus tard appelé Konrad Fischer); “Demonstrative Ausstellung”, exposition à Düsseldorf avec Kuttner, Lueg et Richter
- 1964 : “Neodada Pop Decollage Kapitalistischer Realismus”, galerie René Block, Berlin; primé "the Young Germans award in" Baden-Baden avec Klaus Geldmacher et Dieter Krieg
- 1961 - 1967 : études à l'Académie de l'Art de Düsseldorf sous Karl Otto Goetz et Gerhard Hoehme
- 1975 : Récompensé dans la catégorie peinture à la 13ème Biennale de Sao Paulo
- 1986 : Récompensé par un Lion d'Or à la 42ème Biennale de Venise
- 1988 : A reçu le “Bade-Wurtemberg International Prize for Painting”
- 1977 - 1991: Professeur à l'Académie des Beaux-Arts Hambourg
- 1995 : Carnegie Award au Carnegie International, Pittsburgh, Pennsylvanie
- 1998 : International Center of Photography : “Infinity Award for Art”; P.S. 1 Contemporary Art Center, New York
- 2002 : Praemium Imperiale décerné par l'association d'art du Japon.
Jörg IMMENDORFF
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| Immendorff |
D'abord instituteur, Jörg Immendorff s'initie à l'art du paysage dans les années 1960 avec Teo Otto. Il étudie ensuite à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf de 1963 à 1964 et devient l'élève de Joseph Beuys.
Il rêve de devenir célèbre et de « faire quelque chose de nouveau ». En 1968, il crée le mouvement « Lidl » (mot allemand qui décrit le son d’un hochet de bébé, moyen de communication avant la maîtrise du langage). Ce concept englobe toutes sortes d’activités de groupe : « Lidl académie », « Lidl espace », « Lidl sport », « Lidl théâtre ».
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| série "café deutschland" |
Dans les années 1980, sa peinture devient plus symbolique et allégorique, et il peint une nouvelle série autour du « Café de Flore ». En 1985, il est invité à exposer à la Biennale de Paris.
En 1996, il devient professeur à l'académie de Düsseldorf, dont il est issu.
Immendorff a, au cours de sa vie défrayé la rubriques des faits divers. Ainsi, il aimait poser pour la presse « people » avec son épouse d'origine bulgare, de 30 ans sa cadette.
En août 2004, il est condamné par la justice allemande à onze mois de prison avec sursis et 150 000 euros d'amende pour avoir été trouvé en possession de cocaïne.
Les toiles très colorées d'Immendorff le rattachent au courant néo-expressionniste allemand, appelé aussi les « Nouveaux Fauves », qui rassemble des artistes issus de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, tels Albert Oehlen ou Martin Kippenberger.
liens :
* http://www.saatchi-gallery.co.uk/artists/jorg_immendorf.htm
(commentaires d'oeuvres)
* http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20070528.OBS9105/jorg-immendorff-est-mort.html
(article sur sa mort)
* http://en.wikipedia.org/wiki/J%C3%B6rg_Immendorff
(biographie wiki)
* http://www.macauart.net/News/ContentE.asp?region=I&id=156666
* http://www.universalis.fr/encyclopedie/jorg-immendorff/#
* http://www.goethe.de/kue/flm/prj/kub/bdk/fr3933424.htm
* http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Immendorff/152668
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Avant-garde_(art)
* http://www.cfa-berlin.de/works/zoomview/5272
* http://www.evene.fr/celebre/biographie/jorg-immendorff-30016.php
* http://www.sueddeutsche.de/kultur/maler-joerg-immendorff-gestorben-gast-im-cafe-deutschland-1.428108
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mardi 13 novembre 2012
Squats
| rigaer strasse |
* Rigaer Strasse (rue) (quartier de Prenzlauer Berg) : Ce sont les derniers bastions du Berlin illégal. Les militants anarchistes qui y habitent, hostiles aux médias, rêvent encore d’une société radicalement différente. Leurs fréquentes altercations avec la police le démontrent.
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| köpi |
* Köpi : un squatt occupé par des punks tendance "crust" mais politiquement et culturellement hyper-actif (au vu des affiches collées sur tous les murs de Berlin).
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| tacheles |
* le Tacheles : c'est un centre artistique.
* Thomas Weissbecker Haus : le rez de chaussée sert de salle de concert.
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| thomas weissbecker haus |
jeudi 8 novembre 2012
liens pour approfondir les recherches
* http://www.rfi.fr/europe/20100820-berlin-underground-resiste-appetits-immobilier
(commentaire sur la fermeture du Tacheles)
* http://www.lesinrocks.com/2012/09/05/actualite/disparition-dun-squatt-mythique-de-berlin-le-tacheles-11296363/
(fermeture du Tacheles fin de la culture alternative)
* http://www.lepetitjournal.com/content/view/23373/1030/
(commentaire et histoire du Tacheles ; écrit avant la fermeture)
* http://www.ina.fr/art-et-culture/architecture/video/CAB92043419/berlin-oriannenburg-strasse.fr.html
(vidéo disparition du Tacheles et de son quartier alternatif)
* http://www.lepetitjournal.com/content/view/20188/1030/
(commentaire sur le 1er squat berlinois : le Köpi)
* http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?cPath=17_51&article_id=9292
(infos sur Köpi et la vie du squat ; évocation de Rigaer Strasse squat illégal)
* http://www.federiko.net/blog/art-urbain-a-berlin-visite-alternative/
(source iconographique sur le street art)
* http://www.claj.infini.fr/destinations/berlin.php
(commentaire culture alternative/squat ; expérience de squats)
mardi 6 novembre 2012
Introduction
Pendant la guerre froide, Berlin Ouest est un souffle de liberté qui attire de nombreux artistes, jeunes ou intellectuels qui échappent ainsi à la répression soviétique et au capitalisme. Vont ainsi pouvoir se développer de véritable communautés artistiques au sein de la ville : les bâtiments sont occupés, la liberté et l'art sont omniprésents.
Après la chute du mur en 1989, Berlin où des lieux sont susceptibles d'être occupés, attire de nouveaux artistes et collectifs artistiques.
Ainsi, découvert le 13 février 1990 dans Berlin Est et occupé par un groupe de jeunes artistes du monde entier, le "Tacheles", du collectif artistique Tacheles, est un centre artistique qui prône un art alternatif, basé sur l’indépendance et le droit de critique par rapport au pouvoir ainsi que sur la spontanéité et l’improvisation.
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